Ce matin j’entame un nouveau bouquin, qui ligne après ligne, allume des lanternes dans ma tête.
Il y a deux jours, je me prenais la tête avec un proche au telephone. Incapable d’entendre que je voulais être comme je suis sans modifier ou gommer mes fêlures pour plaire au monde. Sans faire croire que je gère grave chaque bout de communication professionnelle que je peux poster; ans cacher mes potentiels maladresses dans cette communication. En gros, j’aimerais qu’on me lâche la grappe ![]()
Et comme la vie est parfaitement orchestrée, je tombe ce matin sur un paragraphe qui parle de la différence entre appartenance et intégration. Et qui vient donc me donner des clés ( et quelles clés !) que cet épisode..
Nous avons un besoin vital de se sentir appartenir. Que l’on soit jeune, adulte ou vieux, si nous sommes coupés des autres on vient nourrir une honte qui sera une montagne à gravir ensuite et qui détruira notre sentiment d’appartenance.
La différence entre appartenir et intégration est énorme.
Appartenir est sans conditions, c’est lorsque « l’autre » t’accepte profondément comme tu es, avec tes qualités et des défauts.
L’intégration c’est sous condition. Par ex, lorsque je rejoins un groupe, je vais évaluer la situation, modifier mon comportement pour être acceptée par le groupe. Cela nourrit rien du tout au contraire, cela vient obstruer notre sentiment d’appartenance.
Nous vivons dans une culture d’intégration et nos âmes hurlent leur besoin d’appartenance…on comprend beaucoup de mal être chez les jeunes, notamment, qui se plantent (faute à notre incompréhension de cette notion) croyant qu’il faut nourrir inlassablement cette notion d’intégration. (merci les réseaux sociaux au passage)
J’ai donc fait le lien avec les chevaux…
Si nous nous sentons si bien en leur présence, si elle nous manque cette présence, c’est qu’à mon sens, elle vient précisément nourrir notre besoin d’appartenance. On ne sera ni jugé, ni rejetté, on sera accepté tel que nous sommes..
Le challenge c’est que la condition pour éprouver ce sentiment d’appartenance c’est de savoir faire preuve de courage et de s’exposer tel que l’on est, de faire preuve de vulnérabilité…
Le challenge est de ne pas dépendre des chevaux pour sentir cela mais bien d’arriver à le nourrir sans cette dépendance de leur présence…
belle journée
Laure

Comments are closed